Safran: « vert » pour les bonnes raisons


Fort de ses 69 000 employés et de son chiffre d'affaires dépassant les 15 milliards d'euros, Safran est la première société française en matière de défense.  « Safran », comme le  signifie son nom, est un groupe formé de 11 entreprises concevant et produisant des moteurs  pour l’armée et l’aviation civile, des composants aérospatiaux  ainsi que des produits pour la sécurité.  En matière de sécurité, Safran s'avère particulièrement exigeant. Une visite à leurs bureaux de Saclay, la Silicon Valley française, contraint à un processus de validation de trois jours  et l’identité de chacun des visiteurs est vérifiée à maintes reprises. L'entreprise se consacre également aux questions de sécurité nationale comme aux pratiques durables.

Vert en tout

« Pour Safran, l'approche verte est évidente, » affirme  Jonathan Velmy Chef de Projet, nous délivrant  la liste de toutes leurs pratiques vertes.

L'éclairage LED est généralisé et la consommation d'eau est contrôlée de manière rigoureuse, (la réserve d'eau se remplit exclusivement d'eau de pluie). Toujours plus vert, Safran ne se fournit pas seulement en boîtiers et luminaires Ensto, mais a aussi fait installer des bornes de rechargement Ensto pour VE dans ses usines situées autour de Paris.  En effet, pour véhiculer ses collaborateurs d’un site à un autre (cinq pour la région parisienne), Safran a opté pour l’acquisition d’une flotte verte.

En décembre 2014, après deux ans de négociations, Safran  a sélectionné Ensto comme fournisseur en bornes de rechargement VE ; des bornes à livrer dans un délai de quatre mois. Lors d'une visite Ensto, au mois d'avril, toutes les bornes étaient en place, l’occasion pour Jonathan Velmy et Jérôme Perdu, Directeur des Ventes chez Ensto, de retirer ensemble les films plastiques protecteurs de chaque bornes de rechargement en acier inoxydable.

Pourquoi Ensto?

Annuellement, Safran dépense environ huit milliards d'euros auprès de ses fournisseurs, mais pour atteindre un tel partenariat les exigences sont très élevées. « Ensto était déjà un fournisseur agréé, » poursuit Jonathan Velmy, responsable de bout en bout du système pour VE. « Nous avions déjà eu recours à Ensto pour d'autres de nos sites avec des résultats très positifs en termes de technologie et qualité. » « La modularité des produits Ensto découlait pour nous de la logique des choses, » note Jonathan Velmy. Safran possède actuellement dix véhicules électriques et une borne de rechargement pour chacun de ses cinq locaux. La modularité permettra à la structure de rechargement de se développer davantage. « Sa flotte grandissant, Safran bénéficiera en plus de différents services de gestion : de la  gestion par répartition dynamique de la charge  (Dynamic Load Management)  et  de la gestion logicielle, » commente Jérôme Perdu. Safran  pourra ainsi augmenter sa capacité en VE, sans avoir  à changer la structure d'alimentation principale,  et rajouter facilement de nouvelles fonctions telles que la réservation de places et bornes particulières pour les utilisateurs.

Construisez, ils viendront après

Bien sûr, à l’origine, les bornes avaient été installées pour la flotte de Safran, mais à force de les voir, les employés de l'entreprise ont également eu envie de les exploiter,  raconte Jonathan Velmy. L'établissement de Saclay possède des bornes à l'extérieur comme à l'intérieur ; une invitation à recharger son véhicule destinée également aux visiteurs extérieurs. Prendre la tête en durabilité incite les autres à suivre l'exemple. Leader dans son secteur, Safran se consacre aussi à la recherche pour concevoir les moteurs d'avions de demain : plus silencieux, plus propres et plus efficaces en carburant. L’objectif est d’atteindre une baisse de 75 %  des émissions de CO2, 90 % des oxydes d'azote, et 65 % des bruits perçus.

L'engagement de Safran est tout de même le plus visible au sol. A la cafétéria de Safran, Jonathan Velmy boit son expresso, prenant soin ensuite de séparer sa cuillère en bois de la tasse en plastique et des sachets de sucres en papiers. Il dépose chaque déchet dans la bonne poubelle.

Un journaliste demande lors de la visite si un tel tri est systématique ;   « à Saclay,  il y a une poubelle pour huit personnes,» souligne Jonathan Velmy. « Nous n'aimons pas les déchets.»